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Intelligence artificielle : Albert dans les services publics

Le 23 avril 2024 à SCEAUX, M. Gabriel ATTAL, Premier ministre, a prononcé un discours intitulé « la transformation de l'État : débureaucratiser, simplifier, mettre l'IA au service des Français". C’est à cette occasion qu’il a annoncé la création d’Albert : « Aujourd'hui, je vous annonce que nous avons développé une IA souveraine, française, qui va révolutionner nos services publics et que nous mettons désormais au service des Français. Alors laissez-moi vous raconter l'histoire de cette IA à la française. Elle s'appelle "Albert". »

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Ulrich TAN, le « père » d’Albert :

Agé d’une quarantaine d’année, M.Ulrich TAN fait partie de ces profils d’exception que l’Etat Français se félicite d’avoir su retenir à son service : diplômé de l’Ecole Polytechnique (promotion 2002), de Sciences Po en 2007, et de l’Université Pierre et Marie CURIE, ce brillant ingénieur est désormais chef du DataLab, à la direction interministérielle du numérique Dans sa déclaration, le Premier Ministre raconte la naissance d’Albert : « Et le père d'Albert s'appelle Ulrich, un ingénieur, formé dans notre pays. Après avoir travaillé 9 ans dans le privé, il rencontre les équipes de la Direction interministérielle du numérique sur un forum du public. Nous sommes en avril 2023. Deux mois plus tard, en juin 2023, il écrit les premières lignes de codes d'Albert. Avec 8 de ses collègues ingénieurs, il est le père de l'IA souveraine à la Française. Ils ont fait le choix de servir la France et de faire profiter ses services publics d'une IA souveraine. »


Albert, une « IA générative 100% souveraine » et open-source :

La CNIL définit l’IA générative comme étant « un système capable de créer du texte, des images ou d’autres contenus (musique, vidéo, voix, etc.) à partir d’une instruction d’un utilisateur humain. Ces systèmes peuvent produire des nouveaux contenus à partir de données d’entraînement. Leurs performances sont aujourd’hui proches de certaines productions réalisées par des personnes en raison de la grande quantité de données ayant servi pour leur entraînement." Le concept d’IA souveraine, quant à lui, « fait référence à des systèmes d’IA développés et utilisés dans un environnement garantissant la maîtrise complète de cette technologie. » Concrètement, cela signifie qu’Albert ne dépendra pas de ressources ou de technologies hors de la France, et cela afin de garantir son indépendance et surtout la préservation de la confidentialité des données traitées.

Albert pour l’efficacité du service public :

Selon son créateur, Albert c’est « une gamme de produits bâtie sur cette technologie d’IA générative pour répondre à des cas d’usage dans l’administration ». Au total, Albert regroupera une dizaine d’IA et sera proposé à l’ensemble des administrations françaises. Pour une meilleure efficacité, Albert permettra de croiser les données entre administrations, sous réserve que cela soit autorisé par la législation. Il existe plusieurs cas d’usage, comme par exemple Albert France SERVICES (actuellement en test) qui a pour but d’accélérer la recherche d’informations et d’aider à la structuration de réponse afin de libérer du temps aux agents, au profit de l’accompagnement des usagers. Albert se révèlera-t-il être « le pire des bureaucrates », comme le prédit Gaspard KOENIG ? Wait and see… .